Les Béatitudes définissent plus un état d’âme que des obligations sèches, dans le Royaume de Jésus... Sans abolir le Décalogue, elles vont plus loin que lui.

Ces béatitudes font la joie de Notre-Seigneur, heureux lui-même de la vertu de ceux qui cherchent à l’imiter jusque dans la persécution.

À Royaume nouveau, loi nouvelle ! Jésus est venu renouveler la loi par ses béatitudes, tournées vers la vie éternelle.

L’exhortation “ Gaudete et exsultate ” propose un chemin de sainteté fondé sur l’immanentisme anthropocentrique du Concile et non sur le Cœur Immaculé de Marie : elle restera lettre morte.

Tant est notre culte et notre pratique des Commandements divins, tant sera grande notre joie à Noël !

Jésus en Galilée conquiert la foule des gens simples par sa bonté suave, par la puissance de ses miracles et l’autorité de son enseignement nouveau qui suscite très vite la haine mortelle des méchants.

Quelle béatitude y a-t-il à souffrir persécution pour le Nom de Jésus ?! Écoutez l’homélie de saint Augustin qui la détaille et nous la fait désirer !

La supplication suprême de Jésus et Marie au Calvaire est le gage le plus sûr de leur gloire et de notre salut, comme l’a magnifiquement compris Péguy.

À mesure qu’il révèle son mystère de Fils de Dieu, qu’il prouve en multipliant les miracles, Jésus s’attire la haine des méchants, autant qu’il s’attache les cœurs droits. Quel parti prendra la foule ?

Jésus annonce et réalise son Royaume – l’utopie messianique des prophètes –, contesté et refusé par les autorités, mais définitivement installé dans sa forme parfaite par sa mort et sa résurrection !

Pour Hans Küng, Jésus est unique ; il est venu sur terre pour l’annonce d’un Royaume qui n’est pas du tout ce que vous croyiez jusque là ! …

Dans son errance au désert, un David miséricordieux, épargnant Saül, renonçant à sa légitime vengeance par l’intercession d’Abigaïl, juste avec ses hommes, avant le combat tragique de Gelboé...

À l’optimisme triomphal de la Toussaint, succède la gravité du culte de nos morts. Prions pour eux et pensons à notre mort...