La riche liturgie du baptême est porteuse d’une profonde théologie. En rénover les rites et la pastorale peut être opportun, à condition de ne pas stériliser ces efforts par une catéchèse frelatée...

Chapitre 30 : Le baptême – Chapitre 31 : La confirmation.

Avec et par le baptême, je vous clair pour toute ma vie !

Par grâce, le baptême désormais nous arrache au péché en nous attachant au Christ Jésus ! non plus à la Loi !

La grâce du baptême ne suffit pas pour faire de nous des êtres divins ! Il nous faut combattre contre l’Adversaire, toute notre vie.

Nous sommes tous tarés, souillés par le péché originel ! Et ce ne sont ni la Loi, ni des paroles ou des philosophies qui nous sauvent, mais il faut que quelqu’un intervienne par une transfusion totale qui nous vide du sang d’Adam et nous vivifie du Sang régénérateur et tout-puissant de Jésus-Christ.

En paroles immortelles, Paul décrit la réalité de la nature humaine, écartelée entre le bien et le mal... « Qui me délivrera de ce corps de mort ? »

Jésus se soumet au baptême de Jean, rite d’Ancien Testament, pour reverser ses richesses de grâces sur nous par le baptême chrétien.

Le mémorial est essentiel dans les Psaumes et dans l’Évangile. Paul superpose Ancien et Nouveau Testaments en montrant leur interpénétration avec une hauteur de vue qui adoucit les oppositions.

Le sacrement de confirmation, nié par les protestants, distinct du baptême, fortifie le confirmant pour sa mission offensive et défensive dans le monde ! Le concile Vatican III lui redonnera son vrai sens !

Oui, nous ressusciterons puisque le Christ est ressuscité. Mais pour Paul, le chrétien ressuscite déjà quand il rompt avec le péché par le baptême ! Il vit déjà cette vie immortelle dans le Christ !

Frère Bruno nous dévoile la source de la force surnaturelle du Père dans son combat pour Dieu et l’Église : sa vie mystique.

La théologie occidentale nous invite à aimer Dieu à cause de ses grandeurs et de ses bienfaits qu’il nous accorde. C’est insuffisant ! C’est d’abord parce qu’il est notre Père que nous l’aimons.

Étonnant renversement : la République soviétise la France au même moment où en Russie, le Patriarcat et l’État heureusement concertés travaillent à désoviétiser le pays !

La Foi, c’est vertigineux ! Georges de Nantes l’a reçue à son baptême et elle a jeté sur toute sa vie et son univers une lumière éblouissante de vérité, entretenue par un colloque intime avec Jésus et Marie.

À travers un numéro de La Contre-Réforme catholique au XX^e siècle, c’est une âme de prêtre, tout éprise de la Vérité de Jésus-Christ, que madame Perrin fait admirer et aimer dans son œuvre littéraire.

La Foi est une lumière, mais tant d’ombres subsistent, insinuant le désespoir... Mais l’Espérance, nourrie par des actes répétés, triomphe de toutes les embûches de Satan pour nous mener au Ciel.

Ce rite humiliant est parallèle et antithétique du baptême ; rites qui ne valent que par Jésus !

Au-dehors, les guerres : en Ukraine, à Gaza. Au-dedans, les craintes, face à l’apostasie de “ l’Église synodale ”, irrémédiable... à moins d’être CRC !

«Vous m’avez donné à mon baptême la plus charmante, la plus sublime, la plus douce et la plus lourde des tâches, pour le temps et pour l’éternité : aimer ! »

À la suite de saint Paul, notre Père montre que l’homme est écartelé entre l’héritage d’Adam et celui du Christ. Il en résulte pour le baptisé une lutte intérieure de tous les jours contre la tare qui lui reste du péché originel.

Loin du charismatisme actuel, le Saint-Esprit, don sacramentel, est un objet de Foi, pas d’expérience intime. Ses fruits ? La Chrétienté et les saints, qui sont des « montagnes » !

« Si aujourd’hui je vis sans que cette vie me soit un désespoir et une mort, c’est que je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi. » (Gal 2, 20)

Les païens, avec la foi chrétienne, doivent-ils adopter aussi le judaïsme ? Notre-Seigneur n’avait pas répondu à cette question. Ce sont les Apôtres qui achèveront le passage de l’Église de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance, dans les persécutions.

Paul sait qu’il s’engage dans la grande affaire de sa vie : la naissance de « l’Israël de Dieu », avec la conscience de marcher vers le martyre.

La Résurrection du Sauveur, attendue durant tout l’Ancien Testament, est le principe de la vie de l’Église et la source de la grâce que nous recevons à chaque communion.

Il n’y a qu’un seul baptême, celui du Christ, répond saint Augustin aux donatistes de tous les temps. Mais que penser de la colombe ? Écoutez le Père !

Les relations entre Paul, Pierre et Jacques sont fraternelles. Mais il y a eu zizanie, semée par les faux-apôtres.

Le baptême de Jésus marque son entrée dans la vie publique par un véritable sacre. Cet événement nous offre à méditer l’admirable rencontre entre Jean-Baptiste et Jésus.

Dans le Christ, Fils de Dieu et homme, habite corporellement la plénitude de la Divinité : Il est tout et étant tout, il contient toute la création en Lui : c’est le « Plérôme » !

Les consignes de Jésus, avant de remonter au Ciel, sont nettes : enseigner, évangéliser la terre entière et croire. C’est la condition de salut, n’en déplaise aux modernes.

Le CEC place tout le monde au Ciel, sans distinction de l’ordre naturel et surnaturel ! Erreur prodigieuse qui rend inutile le baptême !

La vie est un combat ! Ceux qui entrent dans la Phalange veulent que leur foi devienne vivante pour marcher vers la sainteté !

Retrouvons dans les écrits de saint Jude et saint Augustin les forces nécessaires pour lutter contre les démons de nos jours !