Nous retrouvons Mgr Freppel confronté à deux défis. Le premier étant de ranimer le zèle des catholiques français, découragés et oisifs dans leur majorité, car selon eux « Il n’y a plus rien à faire ». Pour cela il énonce les principes qui sauveront la France et appelle à l’action, bien soutenu par l’Anjou et Ferdinand Hervé-Bazin. Son second défi, à la Chambre, est de servir le bien commun malgré la République : d’une part en luttant contre la mauvaise politique coloniale française, notamment à Madagascar, politique de demi-mesures, mais aussi s’opposant fermement, avec une ironie mordante, à la volonté d’inscrire dans la constitution que « la forme républicaine de gouvernement ne peut-être l’objet de projet de révision ».
Mgr Freppel, tome III, « Dieu ne nous demande pas de vaincre mais de combattre » (frère Pascal du Saint-Sacrement) - Angers - Assemblée nationale (Chambre des députés) - Dix-neuvième siècle - Freppel (Mgr Charles-Émile) - Histoire de France - Léon XIII (pape) - Libéralisme - Libéraux-catholiques - République (IIIe) - Royalisme - Temporalisme