En proposant à la Chambre une loi imposant la création de syndicats séparés entre patrons et ouvriers, le gouvernement Clémenceau, en la personne de Maurice Rouvier, ne fit que réactualiser la désastreuse loi Le Chapelier de 1791. Mgr Freppel s’y opposa avec vigueur, prônant plutôt l’union chrétienne, caractérisée par des syndicats mixtes où les ouvriers et les patrons ne seraient pas montés les uns contre les autres, mais travailleraient les uns pour les autres dans la charité et le dévouement.
Mgr Freppel, tome III, « Dieu ne nous demande pas de vaincre mais de combattre » (frère Pascal du Saint-Sacrement) - Angers - Assemblée nationale (Chambre des députés) - Dix-neuvième siècle - Freppel (Mgr Charles-Émile) - Histoire de France - Léon XIII (pape) - Libéralisme - Libéraux-catholiques - République (IIIe) - Royalisme - Temporalisme - Charité - Corporation - Législation ouvrière - Loi Le Chapelier (14 juin 1791) - Loi sur les syndicats professionnels du 21 mars 1884 - Lutte sociale - Question ouvrière - Question sociale - Syndicat - Syndicats mixtes / séparés - Synovie