La république poursuit la déchristianisation de la France à un rythme infernal : réformes scolaires, loi sur le divorce, laïcisation de la justice... Mais chaque fois, Mgr Freppel se dresse et confond les persécuteurs par ses démonstrations implacables. La République, pour faire taire cet irréductible et seul opposant sérieux, ne trouvera d’autre solution que de lui imposer de rembourser le cumul de son indemnité parlementaire et de son traitement d’évêque.
Cette opposition atteignit un sommet le 14 juillet 1882, lorsque le ministre des Cultes ordonna au clergé de célébrer la Révolution. Une fois encore, Mgr Freppel sera le seul à s’y opposer fermement, tandis que les évêques libéraux, dociles à Léon XIII, rivaliseront de zèle pour plaire au gouvernement.
Mgr Freppel, tome III, « Dieu ne nous demande pas de vaincre mais de combattre » (frère Pascal du Saint-Sacrement) - Angers - Assemblée nationale (Chambre des députés) - Dix-neuvième siècle - Freppel (Mgr Charles-Émile) - Histoire de France - Léon XIII (pape) - Libéralisme - Libéraux-catholiques - République (IIIe) - Royalisme - Temporalisme - Divorce - École - École libre - Fête nationale (14 juillet)