Jouée devant Louis XIV en 1691 par les jeunes filles de Saint-Cyr, proposée au public 493 fois jusqu’en 1932 puis effacée de tous les répertoires, cette tragédie de Racine prend place parmi les figuratifs, principalement bibliques, par lesquels l’histoire universelle nous révèle sa divine orthodromie.
Le petit roi Joas sauvé de la fureur régicide d’Athalie annonçait la destinée tragique du Messie à venir, de Jésus traqué par Hérode. Mais comment ne pas penser à ses “ figuratifs postérieurs ”, du jeune Louis XV sauvé des dangers de Versailles par le dévouement de Madame de Ventadour l’emportant à Vincennes en 1715... et, plus émouvant encore, l’enfermement fatal du roi-enfant Louis XVII enfin séquestré dans la tour du Temple, victime expiatoire pour les fautes de sa dynastie et de son peuple ?
Cette pièce annonçait l’horrible décadence dans laquelle entrait la France, tout en nous laissant, comme tout vrai figuratif, présager l’heureuse, la divine renaissance.
Titre du chapitre | Temps | |
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1. |
Introduction de notre Père. |
0:00:05 |
2. |
Acte I. |
0:20:21 |
3. |
Acte II. |
0:54:09 |
4. |
Acte III. |
1:30:14 |
5. |
Acte IV. |
1:58:18 |
6. |
Acte V. |
2:19:18 |
7. |
Conclusion de notre Père. |
2:41:16 |
Athalie (Racine) - Athalie - Juda (Royaume) - Racine (Jean) - Temple de Jérusalem - Théâtre