Le cardinal Ratzinger déclarait le 30 octobre dans une émission d’Arte : « Nous assistons, non pas à la fin de l’Église, mais à la menace de sa décomposition ! » Les faits prouvent que la décomposition est bien avancée, comme l’abbé de Nantes l’annonçait dès la fin du Concile.
À preuve, le dernier livre du cardinal Lustiger : La Promesse, qui est un événement à lui tout seul et, pour tout dire : “ un retour aux tentes de Sem ”. L’archevêque de Paris souffre de la passion non du Christ, mais d’Israël ! Il met sa confiance en la Loi, « source de vie », et oublie Celle qui est « la fin de la loi » : l’Immaculée Vierge Marie. Le jugement de Dieu continue de s’accomplir entre l’orgueilleux prélat et le serviteur de Dieu consumé par l’angor Ecclesiæ. Pour nous, la Promesse qui domine tout et nous sauve du désespoir est celle de Fatima : « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »