Les faux réformateurs s’indignent des lenteurs de l’Église du passé. Maurras leur souffle : « Ce qui m’étonne, ce n’est pas le désordre, c’est l’Ordre ! »

Les mêmes raisons provoquent la mort des sociétés civile et ecclésiastique : le dégoût de ce qui fit leur grandeur, leur fierté et leur vitalité.

Au concile Vatican II, l’Église s’est laissée envahir par une doctrine philanthropique qui a “ libéré ” le peuple de Dieu des “ étroitesses ” du Saint-Esprit...

Avec cette Déclaration insensée et impie, plus de Vérité, plus d’autorité qui ne soit tyrannique, plus de Ciel ni d’Enfer, plus de vie sociale et familiale traditionnelle...

Si chacun est libre de pratiquer – ou de ne pas pratiquer – sa religion, alors toutes les religions se valent et on doit s’entendre sans prétendre imposer sa vérité.

Par le schéma XIII et l’ajout de Karol Wojtyla (GS 22, 2), le « monde », celui pour lequel Jésus n’a pas prié, n’est pas mauvais et l’Église se met à son service... Opposition totale !

À l’ouverture du Concile, les meilleurs attendaient une condamnation des erreurs modernes – modernisme et communisme. Las ! ce fut un déferlement de nouveautés, systématiquement privilégiées parce que nouveautés.

Les textes mêmes du Concile attestent les orientations sur lesquelles l’Église a couru depuis vingt ans jusqu’à sa consomption, dont les signes ont paru tout de suite.