Méditons parallèlement sur les indignes traitements infligés à Notre-Seigneur dans sa Passion et, aujourd’hui, à son Image et à son Sang précieux sur le Saint Suaire, qu’il offre pour redonner la foi à notre génération incrédule.
Le crime des hommes d’Église contre le Saint Suaire le 13 octobre 1988 renouvelle celui du peuple déicide de l’an 33. Quel sera notre parti ? Mais d’abord, vérifions notre foi !
Jésus nous a donné tous les dons nécessaires pour que nous soyons tellement unis à Lui que nous ne puissions Le trahir : Corps, Sang, Sainte Face, et Cœur !
L’attitude si décevante des Douze à chaque geste de Jésus lors de la Cène nous renvoie à nous-mêmes : serai-je comme Pierre ? Comme Judas ?
Méditant devant la Sainte Face de Jésus, nous y voyons le même signe de contradiction que fut Jésus à Jérusalem, avec le même jugement selon notre choix : le Ciel ou l’Enfer.
La haine des juifs contre Jésus s’explique par leur orgueil refusant de reconnaître son autorité de Fils de Dieu. La même haine des autorités poursuit aujourd’hui la Sainte Face et ses défenseurs.
Devant la Croix, chacun peut se demander pourquoi il a abandonné son Sauveur ? Le Père reprend chaque jour de la Semaine Sainte, selon Annie Jaubert, et nous invite à contempler le Saint Suaire tout empreint des outrages subis...
En ce Samedi saint où nous pleurons la mort de Jésus, le Père trace un tableau oppressant de l’apostasie de l’an 33, et ses parallèles en 1989 : car l’Enfer existe...
