Suivons le récit de la première semaine de la vie publique de Jésus, qui s’achève sur le miracle de Cana établissant la Vierge Marie souveraine de l’univers !
Si ! le mariage de saint Joseph avec la Sainte Vierge fut un vrai mariage ! Chacun des époux y a trouvé son contentement ! Avec Bossuet, le Père nous le fait découvrir et aimer !
Au spectacle effrayant des inondations en France, rappelons-nous le miracle de la tempête apaisée : Jésus, maître des événements si terribles soient-ils...
N’accusons pas le Père de délire mystique sur la Vierge Marie préexistante ! Saint Jean Eudes délira le premier pour notre plus grand bonheur et la gloire de Dieu !
Prenons nos résolutions de Carême dans la joie de la foi, en allant à la pureté la plus grande par une voie pleine de bonheur, en suivant saint Gabriel !
Le bonheur des Apôtres devant Jésus transfiguré, comme celui des enfants de Fatima devant Notre-Dame, doit nous rendre aimables nos pénitences de Carême !
Jésus fut rempli de joie sur la Croix en pensant à notre salut. Comment nous aussi pouvons-nous éprouver cette joie ? Deux épisodes de l’Évangile nous y aident !
Notre émotion sainte à évoquer les souffrances de nos morts nous fait comprendre pourquoi il est bon de nous représenter celles de Jésus et Marie dans leur Passion et ainsi mourir pour ressusciter avec eux.
Saint Bernard médite avec émotion sur le martyre de compassion de Marie. Mais quelle victoire sur Satan que l’union de Marie-Madeleine et de l’Immaculée au Calvaire !
Saint Luc nous fait revivre l’apparition de Jésus aux disciples d’Emmaüs pour nous faire méditer sur ces réalités porteuses de grâces ! Comme si on y était !
Saint Luc nous donne tous les éléments pour que nous fassions confiance aux Apôtres, convaincus par Jésus même, de sa Résurrection. Il en va de notre vie éternelle !
Nous revivons avec bonheur tous les faits et gestes des protagonistes du matin de la Résurrection, dans leur psychologie, et nous sommes invités à choisir notre modèle d’amour de Jésus !
Le Saint Suaire confirme la manière dont Jésus fut crucifié selon les Évangiles. Aussi seuls survivront ceux qui ont la dévotion au Saint Suaire et au Cœur Immaculé de Marie !
Jésus, par le don de la résurrection de sa chair, inaugure une nouvelle façon de concevoir la présence mutuelle, dès ici-bas ! et dans la vie éternelle !
Jeanne d’Arc fut une sainte humiliée, luttant seule contre la duplicité. À nous de prendre notre croix, seul chemin, explique saint Hilaire, pour aller à la Gloire !
Montons déjà de cœur avec Jésus au Ciel, avant que le corps suive ! Mais comme les vices ne montent pas au Ciel, il faut nous en détacher ! Leçon du grand saint Augustin !
Laissons les mondains et les rationalistes qui méprisent la dévotion du Corps et du Cœur Sacré de Jésus et, avec saint Bonaventure, contemplons-les avec piété et dévotion : c’est notre salut !
Comment rendre grâce à Jésus de sa venue en nous par la Communion ? En reprenant Sa propre prière à Son Père après la Cène, Le remerciant du bonheur accordé !
Dans sa prière d’action de grâces à son Père, Jésus livre le secret de son Cœur : sa joie et sa prière afin qu’unis à Eux par la communion, nous soyons gardés du monde mauvais !
Saint Jean Eudes nous plonge dans le mystère de l’Amour, œuvre de volonté, non de sensibilité, qui se nourrit de sa propre générosité puisée au Cœur de Jésus et Marie.
Apprenons de saint Léon les raisons de la Transfiguration de Jésus, entouré de Moïse et Élie. L’enthousiasme de Pierre préfigure le nôtre quand nous verrons Dieu !
Le laïcisme nous tient éloignés de toute réalité spirituelle. Écoutons donc Lucie-Christine qui nous prouve que Ciel et terre ne sont pas si différents et qu’il est facile de passer de l’un à l’autre !
David et Augustin, choisis par Dieu et répondant à sa de Dieu en plénitude, illustrent le mystère de l’amour entre Dieu et sa créature : quelle merveille !
Saint François de Sales prêche la béatitude commencée ici-bas par l’immersion dans le mystère de l’amour circulant entre Jésus, Marie, Joseph et le prochain ! Joie !
À Fatima, le 13 octobre 1996, nous nous tournerons vers Jésus et Marie comme les Hébreux vers le serpent d’airain afin d’être sauvés : préparons-nous-y !
Deux mille ans après la Nativité, que nous reste-t-il ? Le choix de rester auprès de Jésus, Marie et Joseph, au pied de tous les tabernacles de la terre !
Auteur
Frère Georges de Jésus-Marie
Contexte
Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ / Messe du jour