Le récit exact de l’année de vie publique de Notre-Seigneur dans les quatre Évangiles nous révèle les sentiments du Cœur de Jésus et Marie.
Si nous étudions les Évangiles, c’est afin d’aimer Jésus et le prendre pour « modèle unique », disait saint Charles de Foucauld.
Il n’y a rien de plus historique que les quatre Évangiles ! Les lire avec cette certitude de foi, que vérifie l’exégèse la plus sûre, nous ouvre une connaissance plus profonde du Cœur de Jésus-Marie.
Pour que nous soyons saisis par le mystère du Fils de Dieu fait homme, saint Jean nous transmet le témoignage sublime de la Vierge Marie sur la double génération de son Enfant !
Les Évangiles de l’Enfance, rigoureusement historiques, nous font goûter le charme des mystères de notre sainte religion : l’Incarnation et, déjà, la Rédemption, par la Médiation de la Vierge Marie.
Les Évangélistes nous rapportent leurs premiers souvenirs du Maître. Inoubliables ! Désigné par son Précurseur, Jésus charme les foules, enseignant avec autorité et multipliant les miracles !
Notre Père lui-même anime notre soirée, en commentant le dialogue de Jésus avec la Samaritaine, dont frère Bruno tire des leçons très actuelles !
À mesure qu’il révèle son mystère de Fils de Dieu, qu’il prouve en multipliant les miracles, Jésus s’attire la haine des méchants, autant qu’il s’attache les cœurs droits. Quel parti prendra la foule ?
Jésus est envoyé aux enfants d’Israël, guérissant leurs corps pour signifier le salut de leurs âmes. Mais en terre païenne, il doit commencer par expulser Satan.
Depuis plusieurs mois que Jésus multiplie les miracles, prêche la Bonne Nouvelle de son Royaume, le voici qui en révèle soudain le cœur : c’est la Croix, vers laquelle il se tourne désormais résolument.
Voici le paroxysme du conflit entre le Fils de Dieu témoignant de son Mystère et les juifs perfides rejetant cette Lumière. L’opposition est totale, sans autre issue que la mort.
La vie publique s’achève. Jésus est terrible face à ses ennemis mortels, mais il se montre très bon pour ses disciples, les préparant à vivre en temps de persécution. Car il marche toujours vers la Croix.
Jésus revient à Jérusalem pour y offrir son Sacrifice. Mais au préalable, il s’y impose comme le Roi, le Messie attendu ; il dénonce ses ennemis, annonce leur châtiment et son triomphe final ; il institue l’Eucharistie.
Grâce au commentaire de notre Père qui nous préserve du modernisme, prenons place parmi les Apôtres pour écouter l’authentique discours après la Cène de Notre-Seigneur.
Tout le drame de la Rédemption, dont les Évangiles rapportent les événements, est enclos dans le colloque de Passion et de Compassion des Cœurs de Jésus et Marie. Nous sommes invités à partager ce secret.
La Résurrection du Sauveur, attendue durant tout l’Ancien Testament, est le principe de la vie de l’Église et la source de la grâce que nous recevons à chaque communion.
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