L’introduction de cet ouvrage qui reprend toutes les études de l’abbé de Nantes sur Charles de Foucauld vise à rétablir la vérité sur lui : fondateur de Chrétienté, moine-missionnaire et martyr.
Le Père de Foucauld trouve dans sa tradition familiale contre-révolutionnaire les bienfaits du devoir social de l’aristocratie au sein de la paysannerie et d’une éducation loin du laïcisme et de la légèreté parisienne.
Une série de morts des êtres les plus chers s’abat sur le jeune enfant à quelques mois de distance. L’enfant se renferme et le lycée le rendra incrédule.
Au point de départ de la reconnaissance au Maroc, qui situe Foucauld parmi les plus grands explorateurs, il y a une certitude d’ordre militaire : assurer l’Empire colonial français !
Comment le service de l’officier français œuvrant pour la civilisation de populations misérables, va le conduire à retrouver la plénitude de la foi catholique.
Toute la spiritualité de frère Charles de Jésus se développe là, dans une extraordinaire intimité avec Jésus vivant à Nazareth, jusqu’à son désir du martyre...
Devenu le “père du bled” dès son arrivée, en recevant tous les pauvres dans sa khaoua, le Père de Foucauld n’oublie pas le Maroc où il voudrait envoyer des prêtres-apôtres en avant-garde !
Le Père abandonne momentanément Béni-Abbès pour suivre Laperrine dans sa tournée d’apprivoisement des Touareg : avec le moine, nous retrouvons l’officier français !
Au Hoggar, sa deuxième “paroisse” avec Béni-Abbès, le Père vit dans une solitude terrible, mais travaille au règne de Jésus sur ces populations misérables : pas question d’inculturation !
Il faut christianiser ces musulmans, enfants de la France ! Pour cela, conscientiser les chrétiens de France. À trois reprises, le Père viendra en France dans ce but.
Au désert, le Père a retrouvé une famille spirituelle : l’armée, qui l’a le mieux compris. Il élabore une doctrine coloniale complète : pacification militaire, gouvernement direct et administration civilisatrice !
Le Père de Foucauld envisage le sort de l’Algérie et de la France, si la vraie colonisation n’a pas lieu : une leçon d’empirisme organisateur ! L’avenir lui a – hélas ! – donné raison.
Retenu au Hoggar pour y maintenir la paix, le Père de Foucauld se tient très informé de la guerre, y voyant de plus en plus une Croisade contre la barbarie allemande et pour le salut de la France !
Devant l’insurrection senoussiste qui conduira à l’assassinat du Père, celui-ci se montre un vrai stratège et son bordj devient le bastion de la Chrétienté !
En programmant l’assassinat du Père, les senoussistes armés par les Turco-allemands savaient qu’ils supprimaient l’âme de la résistance française. Celui-ci est mort martyr de la foi.
Les faux disciples du Père de Foucauld – souvent de saintes âmes, apparemment, mais passant d’une fausse mystique à la révolution – ont pullulé : les Massignon, Voillaume, Peyriguère et les autres...
Au vu de la trahison de ses faux disciples, quelle valeur prend la béatification du Père, privé de sa mort de martyr et cantonné dans une sphère purement spirituelle ?
Comment devenir petit frère du Père de Foucauld ? La Règle y répond. Et le dévouement de frère Bruno auprès des pauvres du Sahara en fut une première expérience !
Rejeté de l’État et de l’Église, l’abbé de Nantes, tel un autre Père de Foucauld, travaillera à l’extension du règne de l’Église par la fondation de la Contre-Réforme Catholique !
Traduction du Coran, création de la Ligue et de la Phalange de l’Immaculée : tous les désirs du Père de Foucauld ont été réalisés par son vrai disciple ! En vue de la Croisade !