Son angélique pureté, son évangélique simplicité, sa sagesse surnaturelle font de lui la figure prédestinée et comme l’incarnation du Bon Pasteur de notre sainte espérance. L’évocation de sa marche vers le martyre, « au sommet de la montagne escarpée, au pied de la Croix », est poignante, angoissante même. Mais c’est en le voyant ainsi, « affligé de douleur et de peine », suppliant pour l’Église infidèle et tombant « sous les coups et les flèches » perfides de ses ennemis, que demain les cœurs les plus endurcis seront touchés. En attendant, le témoignage de cette vie exemplaire renouvelle notre indéfectible attachement à l’Église catholique romaine, et constitue déjà pour certains un pressant appel à le suivre, en souriant, jusqu’au sacrifice suprême. Si Dieu le veut !