Pour célébrer le centenaire de Marie Noël, le Père choisit un poème considérable de 118 strophes, clé de voûte de son œuvre : Adam et Ève. Sa présentation égale en profondeur la puissance conceptuelle du poète et son audace confondante ! Mais, pour la comprendre, il faut accepter le mystère de sa foi catholique, entrer dans son drame de débattant entre les ténèbres de l’incroyance et la lumière de la Foi : le problème du Mal, celui de la nature et du péché, dont elle ne veut résorber aucune contradiction. En 1928, une intuition jaillit et, dans une puissante allégorie, digne du Banquet de Platon, développée en quatre poèmes, elle étreint ce mal, y voyant le symbole nécessaire du mystère du Christ. Impressionnant... et quelle puissance poétique !