La théologie, est-elle œuvre de raison naturelle ou de foi surnaturelle ?
Notre Père expose la méthode de sa théologie totale, à l’école de saint Augustin et sur le fondement de sa métaphysique relationnelle.

Les philosophes admettent d’emblée leur propre existence, mais celle de Dieu, c’est fort compliqué !
Nous verrons que c’est juste l’inverse ! Comment existons-nous sans être une partie de Dieu ??

Comprenons, par la Révélation, que Dieu est suprêmement Père, avec une âme de Père, engendrant de toute éternité un Fils. Nos existences ne s’expliquent que par cette vie intime !

Dieu engendre son Fils pour Lui, son propre bonheur, et pour nous, afin de se faire connaître par Lui, Dieu fait homme, car « nous n’avons accès à Dieu que par Jésus-Christ ».

Par l’étude de l’Écriture Sainte, le drame de l’union des sexes est transfiguré : l’union conjugale devient le mime de l’union avec Dieu, sur le modèle de l’union de Jésus et Marie.
En attente du face à face céleste : conjugal !

En découvrant ce que fut la faute originelle qui nous plonge dans les turpitudes humaines, nous découvrons la grandeur de la pédagogie divine pour nous rapprocher de Lui : bouleversant...

C’est par l’Esprit-Saint, objet du rayonnement du Père et du Fils, que la création – nous ! – dont l’existence est inconcevable, est attirée vers notre Source. C’est sa mission !

En coupant l’Esprit « qui souffle où Il veut » des institutions de l’Église, les modernistes ont repoussé l’action du Christ qui a envoyé à son Église son Épouse, son Esprit pour la faire vivre de Lui et pour Lui.

Oui, les infidèles peuvent être sanctifiés et sauvés, parce que Jésus est le Verbe de Dieu répandu sur toute la terre, loin de tout œcuménisme, et dans l’Église !

La Béatitude céleste ne consiste pas dans la vision, mais dans les unions tissées sur terre dans l’Église militante, glorifiées dans l’Église triomphante.