Ni le savant ni le philosophe ne peuvent donner la raison de l’existence des êtres concrets. Seul le métaphysicien, en contemplation devant l’Être, peut ouvrir une voie.

Saint Augustin ne veut connaître Dieu que par les Noms donnés à Moïse dans le Buisson ardent, gage de son Alliance.

À l’école de saint Augustin et de notre Père, la double révélation de Dieu à Moïse dans le Buisson ardent suffit à sortir la théologie des ornières rationaliste et immanentiste !

En 1995, la découverte par l’abbé de Nantes du bienheureux Jean Duns Scot, théologien franciscain de la fin du XIIIe siècle, lui permit d’apporter une touche finale, décisive, à sa doctrine totale.

Avec le Concile, commence pour l’abbé de Nantes la longue lutte du fils contre le Père, pour la défense et illustration de la foi catholique.

Comment desserrer le carcan aristotélicien... et même thomiste, tout en gardant leurs acquis décisifs, pour découvrir un Dieu vivant, par un acte de foi dans l’Être, et par la Bible ?

Notre professeur aborde la connaissance de l’Être, qu’il étudie selon ses modes fondamentaux, ses lois propres et sa structure. Bases de la philosophie rendues très abordables !

Très tôt Georges de Nantes comprend que sur la définition de la personne humaine reposent deux conceptions de la vie : le culte de Dieu ou le culte de l’homme.

En définissant la personne humaine par ses relations, l’abbé de Nantes remédie aux erreurs de son temps en portant le thomisme à son achèvement : il inaugure une nouvelle vision du monde !