Retraite de communauté sur l'itinéraire spirituel du Père de Foucauld.
Charles de Foucauld fut un cœur d’or et une intelligence très profonde : ces deux fils nous permettront, seuls, de comprendre qui fut le Père de Foucauld, pour être ses véritables disciples !
Charles dans sa vie d’orphelin, de lycéen incrédule, d’étudiant et d’officier débauché... être de contrastes, mais retenu par sa famille et l’armée : comment va-t-il s’en sortir ?
Par-delà les apparences, Charles fut un vrai officier français qui par l’expédition au Maroc se mit au service de la France pour préparer les voies d’infiltration française au Maroc.
La foi retrouvée de Charles fut un engendrement opéré par la beauté de l’âme de sa cousine puis l’enseignement de l’abbé Huvelin : ni esthétique ni rigoriste, mais ascétique et mystique !
La découverte bouleversante de Jésus à Nazareth lors de son voyage en Terre sainte le mènera à la Trappe de Notre-Dame des Neiges, comme la plus proche de son idéal d’abjection.
Sept ans d’une vie monastique parfaite à la Trappe et une crise qui l’en fait sortir par la volonté évidente de Jésus !
De sa vie abjecte à Nazareth à son embarquement pour l’Afrique, Charles, ordonné prêtre, sort de sa vie cachée : c’est le moment de l’incarnation !
Enfin, il nage dans un bonheur absolu, installant une fraternité à Béni-Abbès d’où rayonne sur les pauvres le Sacré-Cœur de Jésus : contemplation et bienfaisance, c’est la volonté de Dieu enfin réalisée !
Le Père de Foucauld fut-il l’otage de l’Armée française, le complice de la colonisation ? Les faits et leurs répercussions dans son apostolat apportent la vraie réponse.
Entre deux vocations il choisit d’être missionnaire au Hoggar mais restera ermite : moine-missionnaire ! Par le chemin des renoncements héroïques, jusqu’aux portes de la mort...
1908-1916, magnifique floraison du Père avec l’élaboration d’une doctrine politique et religieuse pour la conversion des musulmans ! Trois voyages en France la feront connaître. Avec bien des déceptions...
Le Père de Foucauld met au point une doctrine de la colonisation française catholique, d’un équilibre et d’une vérité remarquables, unissant Église et État heureusement concertés, qui seule pourra convertir ces peuples !
Restant dans son bordj aux avant-postes de la Chrétienté, parfait stratège pour ses hommes, véritable moine-soldat, le Père comprend que la guerre est une Croisade contre Satan.
La mort du Père fut le fruit d’un complot senoussiste pour supprimer l’obstacle majeur à l’expansion de l’islam. Ce fut un martyr voulu par amour de Jésus !
L’œuvre du Père est restée sans fruit par l’altération volontaire de sa doctrine. Elle rayonnera lorsque la France et l’Église reprendront la Croisade auprès de ces populations !
