Le 7 mai 1954 tombait le camp retranché de Diên Biên Phu, et la République s’empressait d’abandonner au Viêt-minh communiste la partie Nord de ce qui avait été autrefois la « perle de notre Empire ». Pour comprendre les raisons profondes d’un tel revers, il faut remonter neuf ans en arrière, au 9 mars 1945. Ce jour-là, date du coup de force japonais, l’Indochine française bascula dans la guerre, après avoir joui pendant cinq ans d’une paix étonnante, dans le contexte d’un Sud-Est asiatique submergé par le “ tsunami ” japonais. La première conférence a pour objet de désigner le principal responsable de cette catastrophe : le général de Gaulle et son mythe sanglant de la “ résistance ”. La France ayant perdu la face et le “ mandat du ciel ”, le Viêt-minh prit la place. S’ensuivit une période confuse où l’on vit de “ nouveaux Français ”, issus de la Libération, composer avec le terroriste Hô Chi Minh, jusqu’à la tuerie du 19 décembre 1946 qui marque le début de la guerre d’Indochine.
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